2ème édition : L’inclusion numérique au service de l’éducation
Les confinements ont accéléré la question de la numérisation de l’enseignement. Le passage, souvent difficile, aux cours à distance, a accentué les inégalités dans l’éducation. Pourtant, pour pallier ces lacunes, des dispositifs existent et des solutions numériques innovantes se confirment. Sur le temps scolaire, de nombreux dispositifs se sont déployés pour assurer la continuité éducative. Sur les temps péri et extra scolaires, des initiatives complémentaires se sont mises en place.
Pour cette deuxième édition, nous aborderons donc le lien entre inclusion numérique et continuité pédagogique, à travers ces différents axes :
- On parle d’inclusion par le numérique et d’égalité d’accès au numérique à l’école depuis plusieurs années ; les conséquences de la crise sanitaire ont-elles provoqué une accentuation de la problématique ? Est-ce qu’au contraire on doit désormais avoir une approche différente des problèmes d’inclusion numérique à l’école ?
- Tantôt présenté comme « la fabrique du crétin digital », tantôt présenté comme l’outil magique qui décuple les capacités, l’impact du numérique sur les apprentissages est souvent fantasmé. Par ailleurs, la crise sanitaire a accéléré la recherche sur cette question. Aujourd’hui, que sait-on réellement de l’impact du numérique en éducation ?
- Les complémentarités entre les acteurs du continuum scolaire, péri et extrascolaire sont préexistantes à la crise, mais sont-elles suffisantes ? Comment favoriser le développement de synergies entre ces acteurs et créer un réseau d’acteurs efficient sur le continuum éducatif ?
Le travail fourni par les acteurs de l’éducation a permis de répondre à l’urgence et de garantir la continuité pédagogique. Néanmoins, la question de l’éducation au (et par) le numérique, et la forte mobilisation d’acteurs qu’elle occasionne sont préexistantes à la crise sanitaire. Les questions de l’évolution des actions d’éducation et d’inclusion numérique, et de la pérennité des initiatives éducatives développées pendant la crise sanitaire se posent donc légitimement